Fontaine de Marcel Duchamp : histoire et controverse

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Amalle Dupuy

Fondatrice AMAL Gallery

Publié le 16 août 2024

La “Fontaine” de Marcel Duchamp, un urinoir en porcelaine renversé signé “R. Mutt”, a bouleversé le monde de l’art en 1917. Cette œuvre controversée, considérée comme un “ready-made”, a redéfini la notion d’art et continue de susciter le débat. Son exposition a provoqué l’un des plus grands scandales du 20e siècle. Son analyse pose la question de la signification de l’art et de l’objet d’art lui-même.

Marcel Duchamp : le peintre derrière l’urinoir

Marcel Duchamp, né en 1887, est un artiste majeur du XXe siècle. Il est issu d’une famille d’artistes, avec deux frères également engagés dans des carrières artistiques. Néanmoins, c’est son “ready-made” qui a véritablement défini sa carrière et bouleversé l’histoire de l’art.

Commencée en 1904, sa carrière de peintre a été marquée par un avant-gardisme constant, culminant avec la réalisation de l’œuvre “Fontaine”. Duchamp a délibérément opté pour un objet du quotidien, un urinoir, dénué de toute beauté conventionnelle, défiant ainsi les critères esthétiques traditionnels. Il présentait l’art comme une idée plutôt que comme un objet, une notion révolutionnaire à l’époque.

Duchamp souhaitait ébranler les structures de l’art établi et questionner la sacralité du geste artistique. Il a ainsi ouvert la voie à l’art conceptuel et a influencé de nombreux artistes contemporains.

Fontaine : un ready-made révolutionnaire

En 1917, Duchamp révolutionne l’art avec “Fontaine”, un urinoir renversé signé sous le pseudonyme “R. Mutt”. Ce ready-made, objet manufacturé transformé en œuvre d’art, provoque un scandale majeur lors de sa présentation à une exposition d’art moderne. Duchamp pousse ainsi le concept du ready-made à son paroxysme en défiant les valeurs traditionnelles de l’art académique. Il remet en question le rôle de l’artiste, qui n’est plus l’auteur de l’objet d’art mais celui qui le choisit et lui donne un nouveau statut. Il remet également en question la notion d’œuvre d’art, qui n’est plus l’objet créé, mais l’idée de présenter cet objet dans un contexte artistique. Cet urinoir industriel, choisi pour sa neutralité esthétique, devient ainsi un symbole de l’anti-art et de la révolution artistique du XXe siècle.

L’histoire de “Fountain” : de l’achat à l’exposition

L’achat de l’urinoir et la signature “R. Mutt”

Duchamp a acquis l’urinoir dans un grand magasin new-yorkais, un choix dicté par l’idée de transformer un objet manufacturé, intrinsèquement dépourvu de valeur artistique, en une œuvre d’art. C’est ainsi qu’il l’a signé sous le pseudonyme de R. Mutt et l’a nommé “Fontaine”. Ce pseudonyme avait une signification particulière pour Duchamp. Il avait acheté l’urinoir auprès d’une compagnie sanitaire new-yorkaise appelée Mott Works. En altérant légèrement l’orthographe pour obtenir le pseudonyme Mutt, Duchamp a créé une sorte de jeu de mots. L’ajout de l’abréviation R. pour Richard (dans le sens familier de personne riche) complétait la signature.

La première exposition de l’œuvre en 1917

L’expositionFontaine a été présentée pour la première fois était organisée par la Société des artistes indépendants à New York. Les membres de cette société avaient la possibilité d’exposer leur œuvre en payant une certaine somme, sans qu’aucune sélection préalable ne soit effectuée.

Duchamp, membre de cette société, a donc décidé d’y exposer l’urinoir, en le présentant sous le pseudonyme de Richard Mutt. Sa présentation a provoqué un véritable choc, tant l’objet était éloigné des critères esthétiques traditionnels.

Cependant, malgré le principe de non-sélection, l’urinoir a été refusé par le comité d’accrochage de la société. Ce refus a contribué à lancer le débat sur la définition de l’art, mettant en lumière le caractère provocateur et révolutionnaire de l’œuvre de Duchamp.

La controverse autour de l’œuvre

L’œuvre de Duchamp, bien qu’aujourd’hui reconnue comme un pilier de l’art moderne, a été au cœur d’une controverse dès son exposition initiale. Refusée par le comité d’accrochage de la Société des artistes indépendants, l’urinoir a été jugé immoral et vulgaire, provoquant la démission de deux membres du comité, dont Duchamp lui-même.

Au-delà du scandale initial, l’œuvre a alimenté de nombreux débats, notamment en redéfinissant le rôle de l’artiste et la nature de l’art lui-même. Elle a également engendré des doutes sur l’identité de l’auteur réel, la baronne Elsa von Freytag-Loringhoven étant parfois citée comme la véritable créatrice.

“Fontaine” a également été l’objet de vandalisme: en 2006, l’artiste Pierre Pinoncelli a entaillé une réplique de l’œuvre, ajoutant un nouveau chapitre à la controverse qui entoure cette œuvre iconique.

Le choix du nom “Fontaine”

Le choix du nom “Fontaine” pour cette œuvre n’était pas anodin et mérite une attention particulière. Duchamp a délibérément choisi un nom qui évoque à la fois une fonction utilitaire et une référence artistique. Le terme “fontaine” peut en effet suggérer l’idée de source, d’origine, voire de naissance, ce qui peut sembler paradoxal pour un objet aussi trivial qu’un urinoir.

De plus, le terme “Fontaine” pourrait être perçu comme ironique dans le contexte d’une œuvre d’art. En effet, une fontaine est traditionnellement associée à des œuvres d’art publiques, souvent grandioses et ornées. En nommant son urinoir “Fontaine”, Duchamp semble donc se moquer des conventions artistiques traditionnelles.

Enfin, le choix du nom “Fontaine” peut être vu comme un moyen pour Duchamp de souligner le contraste entre l’objet réel – un urinoir – et l’objet d’art qu’il devient grâce à l’intervention de l’artiste. C’est donc une manière pour lui de mettre en avant la transformation de l’objet par l’artiste et sa recontextualisation dans le domaine de l’art.

Signification et analyse de l’œuvre

Définition du ready-made selon Duchamp

Le ready-made selon Marcel Duchamp s’éloigne de la définition traditionnelle de l’art où l’artiste est l’auteur d’une œuvre créée de ses mains. Dans sa perspective, l’artiste n’est plus celui qui crée, mais celui qui choisit un objet manufacturé et le désigne comme une œuvre d’art, en le privant de sa fonction utilitaire.

En 1915, Duchamp a utilisé le terme ready-made pour la première fois pour désigner un objet du quotidien, sans valeur artistique apparente, qu’il a promu au rang d’œuvre d’art. C’est ainsi qu’il a créé son premier ready-made, une roue de bicyclette fixée sur un tabouret. Le ready-made est donc un objet manufacturé, déjà tout fait, qui est choisi par l’artiste pour être présenté dans un contexte artistique.

La démarche artistique de Duchamp vise à s’affranchir de la barrière du goût, bon ou mauvais, et des canons de l’académisme. Il considère que le ready-made est un objet manufacturé promu à la dignité d’objet d’art par le seul choix de l’artiste.

Il est à noter que Duchamp a défini plusieurs sortes de ready-mades : ready-mades « aidés », ready-mades « assistés », ready-mades « rectifiés » et même un ready-made « réciproque ».

L’urinoir renversé : une nouvelle perspective artistique

En renversant l’urinoir, Duchamp a non seulement modifié son orientation, mais aussi sa signification. Ce geste a transformé un objet du quotidien en œuvre d’art, remettant en question la frontière entre art et non-art. En effet, le fait de renverser l’urinoir dénature sa fonction originelle et le rend inutilisable, ce qui souligne l’idée que l’objet n’est plus défini par son utilité, mais par sa signification artistique. En outre, l’urinoir renversé peut être vu comme une critique de l’art traditionnel, souvent associé à la beauté et à l’harmonie. En contradistinction, Duchamp propose une œuvre qui défie ces notions classiques. Par ce geste subversif, l’artiste ouvre une nouvelle perspective artistique, mettant en avant l’idée que l’art peut se trouver partout, même dans les objets les plus triviaux.

La signification de la signature “R. Mutt”

La signature “R. Mutt” sur l’urinoir n’est pas qu’une simple marque d’attribution. Duchamp a utilisé ce pseudonyme pour brouiller les pistes et interroger la notion d’auteur en art. Le “R” est une abréviation pour “Richard”, un terme qui, dans le langage familier, désigne une personne riche. Le nom “Mutt”, quant à lui, a été inspiré par le nom de la compagnie sanitaire new-yorkaise Mott Works, d’où Duchamp avait acheté l’urinoir. Il l’a légèrement altéré pour créer un jeu de mots, car “Mutt” en anglais peut signifier “clébard” ou “idiot”. Cette signature sarcastique souligne ainsi le rejet de Duchamp pour l’élitisme dans l’art, tout en introduisant une dimension d’humour et de dérision. En signant “R. Mutt”, Duchamp met en scène un auteur fictif, défiant ainsi les attentes conventionnelles sur l’identité de l’artiste.

L’évolution de la perception de “Fontaine”

De la controverse à l’admiration : le parcours de “Fontaine”

L’œuvre “Fontaine” de Duchamp a d’abord été accueillie par une vague de controverses. Refusée par le jury de la Société des artistes indépendants en 1917, elle a suscité un débat houleux sur la nature de l’art. Le scandale a été amplifié par le fait que Duchamp a présenté son œuvre sous le pseudonyme de “R. Mutt”, ce qui a remis en question la notion d’auteur en art.

Cependant, avec le recul, cette provocation a été réévaluée comme une révolution artistique. L’audace de Duchamp a permis de repousser les limites de l’art et a ouvert la voie à l’art conceptuel.

En dépit des controverses initiales, l’œuvre a progressivement gagné en admiration et en reconnaissance. Aujourd’hui, “Fontaine” est considérée comme l’un des ready-mades les plus influents de l’histoire de l’art.

“Fontaine” : une œuvre influente dans l’histoire des arts

En 2004, “Fontaine” a été désignée comme l’œuvre d’art la plus influente du XXe siècle par des artistes, galeristes, critiques et conservateurs de musée anglais. L’impact de “Fontaine” dans l’histoire de l’art est colossal. Duchamp a mis fin à l’hégémonie du visuel dans l’histoire de l’art, ouvrant une nouvelle ère artistique à travers son urinoir, où l’art contemporain plonge ses racines. L’art conceptuel notamment reconnaît dès son émergence dans les années 1960 la parenté de Marcel Duchamp.

“Fontaine” a choqué ses contemporains, mais a aussi inspiré de nombreux artistes, aussi bien Andy Warhol que Lady Gaga. C’est donc une véritable source d’inspiration qui a marqué un tournant décisif dans l’histoire de l’art, et dont l’influence perdure encore aujourd’hui.

“Fontaine” dans les musées : du Centre Pompidou au Musée des Beaux-Arts du Canada

L’exposition de “Fontaine” au Centre Pompidou

L’œuvre “Fontaine” de Duchamp a été récemment exposée au Centre Pompidou, dans le cadre d’une grande rétrospective dédiée à l’artiste. Cette exposition a été l’occasion de redécouvrir cette œuvre iconoclaste, qui a marqué profondément l’histoire de l’art contemporain. Présentée dans le contexte d’une vaste collection d’œuvres de Duchamp, “Fontaine” a pu être appréciée dans toute sa complexité et son audace. L’urinoir, réalisé en 1964 sous la direction de Duchamp par la Galerie Schwarz à Milan, est une réplique de l’original perdu, devenu une œuvre en 3 dimensions, un ready-made. Cette exposition a également été l’occasion de revenir sur l’histoire controversée de cette œuvre, du refus initial du jury d’un salon new-yorkais à sa reconnaissance comme une pièce majeure de l’art moderne.

“Fontaine” au Musée des Beaux-Arts du Canada

Au Musée des Beaux-Arts du Canada, une version de “Fontaine” réalisée en 1964 est exposée dans le cadre de la collection permanente. Cette version, datée de la 5ième édition, est en faïence blanche recouverte de glaçure céramique avec de la peinture à l’huile noire. Elle mesure 36 x 48 x 61 cm. Cette présence de l’oeuvre emblématique de Duchamp dans la collection du musée met en lumière son importance dans l’art du XXe siècle. La salle C217 du musée est même entièrement consacrée à Duchamp, permettant une vision d’ensemble de son oeuvre.

Les répliques de “Fontaine” et leur signification

Les différentes répliques réalisées entre 1918 et 1964

Entre 1918 et 1964, plusieurs répliques de “Fontaine” ont été réalisées, témoignant de l’importance grandissante de cette œuvre dans l’art moderne. En 1964, à la demande de Marcel Duchamp lui-même, la Galerie Schwarz à Milan réalise une série de 17 répliques. Ces reproductions sont en faïence blanche recouverte de glaçure céramique et de peinture noire, mesurant 63 x 48 x 35 cm. Elles sont toutes signées et datées « R. Mutt 1917 » par Duchamp. L’une de ces répliques est aujourd’hui exposée au Centre Pompidou à Paris.

Par ailleurs, le galeriste milanais Arturo Schwarz s’associe à Duchamp en 1964 pour produire une série de répliques de grande qualité des ready-mades les plus importants, signées et numérotées de 1/8 à 8/8. Ces répliques, devenues des œuvres à part entière, ont été largement diffusées dans les musées du monde entier, contribuant à la notoriété de “Fontaine”.

L’intérêt des répliques pour comprendre “Fontaine”

Les répliques de “Fontaine” ont une valeur significative pour comprendre l’oeuvre de Duchamp. Elles sont l’unique moyen d’apprécier physiquement cette création, l’urinoir original ayant disparu. Ces reproductions, réalisées sous la supervision de Duchamp, ont été produites à partir de la photographie prise par Alfred Stieglitz, plutôt que de l’urinoir lui-même.

Elles témoignent de la volonté de Duchamp de démocratiser l’accès à son oeuvre, en la rendant accessible au plus grand nombre. La valeur artistique de ces répliques est indéniable, étant donné qu’elles ont été certifiées par Duchamp lui-même.

Ces reproductions ont permis à “Fontaine” de continuer à interroger la notion d’art, même après la disparition de l’original. Grâce à elles, l’impact de “Fontaine” sur l’art du XXe siècle a pu se poursuivre, en continuant de questionner le rôle de l’artiste dans la création d’une oeuvre d’art.

Elles ont également contribué à faire perdurer le débat sur la nature de l’art initié par Duchamp, et à perpétuer le mouvement qu’il a lui-même lancé.

En somme, ces répliques sont bien plus que de simples reproductions : elles sont le reflet de la philosophie de Duchamp et de sa vision révolutionnaire de l’art.

La dimension de “Fontaine” et son impact sur l’art moderne

Les dimensions de l’urinoir et leur importance dans l’œuvre

L’urinoir de Duchamp, mesurant 63 × 48 × 35 cm, est une sculpture en trois dimensions. Sa taille modeste et son caractère industriel, loin de l’immensité et de la grandeur souvent associées à l’art traditionnel, invitent à une nouvelle forme d’appréciation esthétique. Le choix d’un urinoir – objet du quotidien, impersonnel et utilitaire – transformé en objet d’art à travers un simple changement de contexte et d’orientation, est une déclaration audacieuse sur ce qui peut être considéré comme de l’art. Les dimensions de l’urinoir ne sont pas seulement des mesures physiques, mais deviennent une partie intégrante de la signification de l’œuvre. Elles soulignent la banalité de l’objet, tout en mettant en évidence la transformation effectuée par l’artiste.

L’impact de “Fontaine” sur l’art du XXe siècle

“Fontaine” a eu un impact considérable sur l’art du XXe siècle, changeant profondément la façon dont l’art est perçu et créé. Elle est souvent citée comme l’œuvre qui a marqué le passage de l’art moderne à l’art contemporain.

  • Subversion des conventions : En présentant un objet du quotidien comme une œuvre d’art, Duchamp a subverti les conventions artistiques de l’époque. Cela a ouvert la voie à l’art conceptuel et à l’idée que l’art ne se limite pas à des objets fabriqués à la main par des artistes, mais peut inclure n’importe quel objet, à condition qu’il soit présenté comme de l’art.
  • Influence sur les artistes contemporains : De nombreux artistes ont été inspirés par “Fontaine” et son approche révolutionnaire de l’art. Cela a conduit à une exploration plus large de ce qui peut être considéré comme de l’art, y compris des performances, des installations et des œuvres numériques.
  • Définition de l’art : “Fontaine” a également eu un impact important sur la façon dont l’art est défini et compris. En transformant un urinoir en œuvre d’art, Duchamp a suggéré que l’art n’est pas intrinsèquement lié à la beauté ou au talent, mais peut être défini par le contexte et l’intention.

Le prix et la valeur de “Fontaine” sur le marché de l’art

Le prix de “Fontaine” lors de sa première vente

Lors de sa première vente, le prix de “Fontaine” était inexistant car l’oeuvre a été refusée pour exposition en 1917. À l’époque, l’urinoir de Duchamp n’a pas été reconnu comme une œuvre d’art et n’a pas été vendu. C’est seulement après que la notoriété de Duchamp a grandi et que le concept du ready-made a gagné en popularité que la “Fontaine” a acquis une valeur marchande. Aucun document historique n’indique cependant un prix établi lors de cette période initiale.

La valeur de “Fontaine” aujourd’hui

La valeur de “Fontaine” sur le marché de l’art est aujourd’hui inestimable, non seulement en termes financiers mais aussi en termes d’impact culturel et artistique. En tant que symbole de l’art conceptuel et de la démarche de Duchamp, “Fontaine” est devenue une œuvre emblématique de l’art moderne.

Toutefois, quantifier sa valeur financière exacte est complexe. Les différentes répliques de “Fontaine”, produites par Duchamp lui-même ou sous sa supervision, ont été vendues à des prix variés, reflétant l’intérêt croissant des collectionneurs et des institutions pour cette œuvre.

Certaines ventes notables incluent :

  • Une réplique de 1964 a été vendue pour 1,7 million de dollars en 1999.
  • En 2002, une autre réplique de 1964 a été acquise par le Tate Modern de Londres pour une somme non divulguée, mais estimée à plusieurs millions de dollars.
  • En 2004, une autre réplique a été vendue pour 1,2 million de dollars lors d’une vente aux enchères à Paris.

Ces ventes témoignent de la reconnaissance de “Fontaine” comme une œuvre d’art majeure et de son importance dans l’histoire de l’art. Elles reflètent également l’influence durable de Duchamp sur le marché de l’art contemporain.

Il convient de noter que ces prix ne reflètent pas nécessairement la valeur de l’urinoir original, qui a disparu et dont aucune réplique exacte n’existe. La valeur de cet objet, s’il était retrouvé, serait sans doute bien supérieure.

Comment trouver “Fontaine” : des expositions aux collections permanentes

Pour trouver l’œuvre “Fontaine” de Marcel Duchamp, vous pouvez vous tourner vers plusieurs institutions culturelles de renom. Le Centre Pompidou, à Paris, expose régulièrement cette œuvre révolutionnaire dans le cadre de sa collection permanente. Le Musée national d’art moderne, hébergé par le Centre Pompidou, possède en effet une des répliques de “Fontaine”, réalisée en 1964.

  • Au-delà de la France, le Musée des Beaux-Arts du Canada consacre un espace à Marcel Duchamp. Parmi les œuvres exposées, on retrouve une version de “Fontaine”.

Si vous souhaitez découvrir cette œuvre dans le cadre d’expositions temporaires, restez à l’affût des programmations des grands musées d’art moderne et contemporain. Des expositions spéciales peuvent être consacrées à Marcel Duchamp, comme ce fut le cas lors de l’inauguration du Centre Pompidou en 1977.

“Fontaine” et son influence sur les artistes contemporains

L’influence de “Fontaine” de Duchamp sur les artistes contemporains est indéniable. Cette œuvre a marqué un tournant dans la conception de l’art, ouvrant la voie à de nouvelles formes d’expression artistique. Andy Warhol ou encore Lady Gaga sont parmi les nombreux artistes qui ont été inspirés par cette œuvre révolutionnaire.

  • Le Pop art : Dans les années 60, les artistes du pop art ont redécouvert les œuvres de Duchamp et ont été influencés par ses réflexions sur la définition de l’art.
  • L’art conceptuel : Par sa nature même, “Fontaine” est une œuvre conceptuelle. Elle a ouvert la voie à des générations d’artistes qui ont fait de l’idée et du concept le cœur de leurs œuvres, comme Maurizio Cattelan.
  • L’art subversif : L’aspect provocateur de “Fontaine” a constitué une source d’inspiration pour les artistes contemporains cherchant à bousculer les conventions artistiques et à provoquer le public.
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