Quelle est la véritable identité de Banksy ?

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Amalle Dupuy

Fondatrice AMAL Gallery

Publié le 17 novembre 2024
Quelle est la véritable identité de Banksy ?

Mais qui donc est Banksy ???

Banksy, c’est un fantôme. Pas une ombre furtive qui s’évanouit dans la nuit, non. Un spectre qui hante les murs des villes depuis trente ans, laissant derrière lui des œuvres percutantes et des questions sans réponses. Des rues de Bristol aux galeries de New York, son nom résonne comme une énigme que personne n’a su résoudre. Robin Gunningham, Robert Del Naja, ou peut-être Robbie Banks ? Les théories se multiplient, les rumeurs s’entrechoquent, mais le mystère reste entier. Alors, qui se cache vraiment derrière les pochoirs les plus célèbres du monde ? Suivez-moi, on démêle les pistes.

Le mystère Banksy : naissance d’une légende

Les origines à Bristol dans les années 90

Dans les rues brumeuses de Bristol, un nom commence à résonner au début des années 90 : Bristol’s DryBreadZ Crew. Ce collectif underground, mélange de graffeurs et de musiciens, accueille un jeune artiste dont personne ne se doute qu’il deviendra une légende. Le street-art prend alors racine dans cette ville portuaire, berceau du trip-hop et des nuits sauvages.

En 1998, lors du festival “Walls on Fire”, un pochoir surprend les visiteurs du quartier portuaire. La signature est encore maladroite, mais le style est déjà là. Le futur Banksy fait ses armes entre les murs d’Easton, son terrain de jeu favori jusqu’en 2000, avant que Londres ne l’appelle. Une anecdote raconte qu’à l’époque, la mairie effaçait systématiquement ses œuvres, ignorant qu’elle nettoyait le travail du futur roi du street-art.

L’émergence d’un street artist anonyme

L’art de disparaître, Banksy l’a élevé au rang de signature. Au début des années 2000, ses pochoirs surgissent comme par magie sur les murs de Londres, sans témoin, sans trace. Les médias s’interrogent : qui est cet artiste qui frappe la nuit et s’évanouit au petit matin ?

Les rares interviews accordées à l’époque ajoutent à la confusion. Une voix modifiée, un visage dans l’ombre, des réponses énigmatiques. Le mystère devient sa marque de fabrique, plus puissante que n’importe quelle signature. Un journaliste du Guardian note avec ironie : “Chercher Banksy, c’est comme tenter d’attraper de la fumée à mains nues.”

Son anonymat n’est pas qu’une protection légale, c’est un manifeste artistique. En refusant d’être un visage, il devient toutes les voix de la rue.

La création du pseudonyme: pourquoi Banksy a t’il choisi ce nom ?

1990, Londres. Un jeune graffeur remplace “Bank of England” par “Banksy of England” sur des faux billets qu’il disperse au carnaval de Notting Hill. Le pseudonyme est né, mélange d’irrévérence et de génie marketing. Les rumeurs racontent qu’il aurait choisi ce nom pour sa sonorité proche de “Banks”, son possible patronyme, mais aussi pour sa ressemblance avec le mot “bankrupt” – en faillite.

À Bristol, ses premiers tags signés Banksy apparaissent sur des wagons abandonnés, des ponts oubliés. Un journaliste local note en 1998 : “Ces graffitis ont quelque chose de différent. Ils racontent une histoire.” Le monde ne le sait pas encore, mais ce nom deviendra la marque la plus mystérieuse de l’art contemporain.

Est-ce qu’on sait qui est Banksy: Les théories les plus crédibles sur sa véritable identité 

Robin Gunningham : le suspect numéro un

2008 marque un tournant dans la quête de l’identité de Banksy. Le Daily Mail dévoile un visage : Robin Gunningham, né à Bristol en 1974, ancien élève de la Bristol Cathedral School. Les preuves s’accumulent. Des chercheurs de l’université Queen Mary utilisent une méthode de profilage géographique, celle-là même qui traque les criminels en série. Le verdict tombe : les déplacements de Gunningham correspondent parfaitement aux apparitions des œuvres.

Une photo le montre même à la Jamaïque, près d’une œuvre fraîchement peinte. Sa femme, Joy Millward, lobbyiste parlementaire, partage sa vie depuis 2006 après un mariage discret à Las Vegas. Pourtant, quand les journalistes sonnent chez ses parents à Bristol, la réponse reste la même : “Désolé, nous ne connaissons pas cette personne sur la photo.”

Robert Del Naja : la piste Massive Attack

Un nom revient sans cesse dans la saga Banksy : Robert Del Naja, alias 3D, âme du groupe Massive Attack. Les coïncidences s’accumulent comme un puzzle fascinant. Melbourne 2003, Los Angeles 2006, Toronto 2010 – chaque fois qu’une œuvre de Banksy surgit, un concert du groupe n’est jamais loin.

Le journaliste Craig Williams note une autre troublante similitude : avant de secouer les ondes avec Massive Attack, Del Naja était graffeur à Bristol sous le pseudo “3D”. Un art qu’il pratiquait dans les mêmes rues, à la même époque que les premiers pochoirs de Banksy.

Lors d’un podcast en 2017, le DJ Goldie laisse échapper un “Robert” en parlant de Banksy. Un lapsus qui embrase la toile. Del Naja répond avec humour lors d’un concert : “La théorie est absurde… nous sommes tous Banksy.”

Jamie Hewlett : la connexion Gorillaz

Une découverte explosive secoue le monde de l’art en 2018 : un expert en criminalistique révèle que Jamie Hewlett, le créateur des Gorillaz, serait lié à toutes les entreprises de Banksy. Des documents montrent que Picturesonwalls Limited, société vendant les œuvres du street-artist, appartient au cofondateur du groupe virtuel.

L’histoire s’épaissit quand on remarque le gorille emblématique de Banksy dans le clip “Tomorrow Comes Today” des Gorillaz. Sans oublier la pochette de “Think Tank” de Blur, signée Banksy, créée pendant que Hewlett collaborait avec Damon Albarn. La porte-parole de Banksy dément formellement, mais avec une étrange faute d’orthographe dans le nom “Hewlitt” – un clin d’œil malicieux ou une erreur révélatrice ?

L’interview BBC 2003 : une révélation ?

Robbie Banks : le nom dévoilé

Vingt ans de mystère balayés par trois petits mots. “C’est Robbie”, murmure une voix dans une archive sonore de la BBC datant de 2003. Le journaliste Nigel Wrench vient de poser LA question : “Êtes-vous Robert Banks ?” Une réponse qui fait trembler le monde de l’art, exhumée dans un épisode spécial du podcast Banksy Story.

L’entretien, réalisé lors de l’exposition “Turf War” à Londres, dormait sur un vieux minidisc. Le journaliste Nigel Wrench l’a redécouvert par hasard, comme un archéologue tombant sur un trésor oublié. Une confession qui fait écho au journal The Independent, qui avait déjà évoqué ce nom quelques semaines avant l’interview.

Mais avec Banksy, chaque révélation cache un nouveau mystère. Cette réponse est-elle une autre de ses performances, un tour de passe-passe médiatique ? Après tout, comme il le dit lui-même dans l’interview : “L’art, c’est comme un repas au micro-ondes. Vite fait, bien fait.”

Les doutes sur l’authenticité

Mais voilà qu’une question s’impose : une voix sur une vieille bande magnétique suffit-elle à percer le mystère ? Les spécialistes du street art restent sceptiques. Un journaliste de la BBC avoue lui-même que l’artiste portait une capuche ce jour-là, rendant impossible toute identification visuelle formelle.

Une bataille d’experts fait rage sur les réseaux sociaux. Certains pointent les similitudes troublantes entre cette voix et celle d’une autre interview datant de 2005 sur la radio américaine NPR. D’autres rappellent que Banksy a toujours su orchestrer ses apparitions médiatiques comme de véritables performances artistiques.

Les doutes s’intensifient quand on découvre que la société Pest Control, qui authentifie les œuvres de l’artiste, refuse catégoriquement de commenter cette révélation sonore. Un silence qui en dit long sur la complexité du personnage.

Le mystère persiste

L’identité de Banksy reste une danse entre ombres et lumières. Chaque nouvelle piste semble nous rapprocher du but, avant de nous égarer dans un nouveau labyrinthe. Des rues de Bristol aux galeries du monde entier, son art continue de fasciner précisément parce qu’il échappe aux définitions.

Un expert en criminologie compare ce mystère à un jeu de miroirs parfait : plus on accumule les preuves, plus l’énigme s’épaissit. Même son compte Instagram, suivi par des millions de fans, cultive cette ambiguïté avec une maestria déconcertante. Les pochoirs percutants continuent d’apparaître aux quatre coins du globe, narguant ceux qui pensent avoir percé le secret.

Pendant que les théories s’entrechoquent, une certitude demeure : peut-être que la véritable identité de Banksy n’est pas celle qu’on cherche, mais celle qu’il nous fait découvrir à travers son art.

Pest Control : le gardien de l’anonymat

La société qui protège Banksy

Créée en 2008, Pest Control s’impose comme le bras armé de Banksy dans le monde de l’art. Cette société londonienne, qui facture 150 livres sterling par authentification, a déjà validé des milliers d’œuvres. Un travail minutieux qui fait grincer des dents : en mars 2024, deux collectionneurs menacent de poursuivre l’entreprise pour son silence sur une œuvre estimée à 70.000 livres.

Le système est pourtant bien rodé. Pest Control délivre des certificats avec un morceau de la toile originale de “Di-Faced Tenner”, ces faux billets signés Banksy. Une astuce qui rend la contrefaçon quasi impossible. La société reste le seul rempart entre l’artiste et le marché, gérant tout, des ventes aux expositions, sans jamais compromettre son anonymat.

L’authentification des œuvres

Vous pensez avoir déniché un vrai Banksy ? Ne vous emballez pas trop vite. Le processus d’authentification ressemble à un parcours du combattant savamment orchestré. Sur le site internet de Pest Control, chaque demande est passée au crible selon un protocole ultra-strict. La facture de 150 livres sterling n’est que le début de l’aventure.

Le système fonctionne comme un club très privé : seules les œuvres destinées à la vente commerciale reçoivent leur précieux sésame. Les graffitis de rue ? Pas question de les authentifier. Une règle qui fait grincer des dents les collectionneurs, mais qui reflète la philosophie de l’artiste : l’art urbain appartient à la rue, pas aux galeries du Royaume-Uni ou des États-Unis.

Les indices dans l’art

La signature caractéristique

Regardez bien les murs de Paris : pas de signature traditionnelle chez Banksy. Son art se reconnaît autrement, comme une empreinte digitale urbaine. Dans ses pochoirs millimétrés, on retrouve cette précision chirurgicale qui fait sa marque. Un conservateur du Louvre raconte même avoir identifié une œuvre uniquement à la façon dont les ombres étaient découpées.

La technique du pochoir multicouche, héritée de Blek le Rat, devient sous ses mains une signature unique. Ses rats malicieux et ses enfants rêveurs apparaissent comme des fantômes sur les murs, toujours accompagnés d’un message percutant. Les experts du marché de l’art guettent ces indices visuels comme des détectives traquant un insaisissable artiste.

Les thèmes récurrents

La guerre, la paix, l’amour et la révolte dansent une valse perpétuelle dans les œuvres de Banksy. Le street artiste transforme les murs en manifestes visuels où les enfants deviennent symboles d’espoir, tandis que les rats narguent notre société de surveillance. À chaque coin de rue du Walled Off Hotel de Bethléem, ses pochoirs racontent l’absurdité des conflits.

Un ancien reporter de la BBC Radio note que la Nouvelle-Orléans, après l’ouragan Katrina, a vu fleurir des œuvres dénonçant l’abandon social. Cette ville marquée par le chaos devient une toile géante où Banksy, pour la première fois, confronte directement la négligence institutionnelle. Ses messages, comme des échos urbains, résonnent des rues de Bristol aux galeries new-yorkaises, transformant chaque mur en miroir de nos contradictions.

Le style distinctif du graffeur

L’art de Banksy naît dans l’urgence nocturne. Un témoin raconte avoir vu une silhouette encapuchonnée transformer un mur banal en chef-d’œuvre en moins de 15 minutes. Sa technique, un mélange unique de pochoirs superposés et de touches à main levée, crée une signature visuelle impossible à reproduire. Les rats dansent avec les colombes, les policiers embrassent des anarchistes, tout un univers où l’absurde défie la réalité.

Le graffeur joue aussi avec les contrastes : des images en noir et blanc percées d’une seule touche de rouge vif, comme cette rose qui jaillit du gilet pare-balles d’un manifestant. Cette économie de moyens, cette précision chirurgicale, c’est la marque d’un artiste qui a fait du minimalisme son arme la plus puissante.

Les défis juridiques actuels

Le procès en diffamation de 2023

L’automne 2023 marque un tournant dans la saga Banksy. Full Color Black, une société de cartes de vœux, attaque l’artiste pour diffamation suite à un post Instagram accusateur. La plainte vise “l’artiste connu sous le nom de Banksy” et réclame 1,6 million d’euros de dommages et intérêts.

Un bras de fer juridique s’engage alors entre l’entreprise et Pest Control, le gardien officiel des secrets du street artist. La BBC ajoute une couche de mystère en dévoilant une interview de 2003 où une voix, supposée être celle de Banksy, répond au prénom “Robbie”.

Les spéculations s’intensifient autour de Robin Gunningham, objet de nombreuses spéculations, tandis que le cofondateur du groupe Gorillaz, Jamie Hewlett, reste une piste crédible. La justice britannique se retrouve face à un défi inédit : juger un fantôme qui refuse d’apparaître au tribunal.

Les risques de révélation forcée

La justice resserre son étau autour de Banksy. Une action récente menée par deux collectionneurs d’art menace de faire tomber le masque : Nicky Katz et Ray Howse réclament l’authentification de leur œuvre “Monkey Queen”, acquise pour 30 000 livres sterling. Face au silence de Pest Control, leur patience s’épuise.

Le dilemme prend une tournure kafkaïenne : sans révéler son identité, Banksy ne peut prouver la propriété de ses œuvres. Mais dévoiler son visage signerait la fin d’une mystification artistique vieille de trois décennies. Les tribunaux britanniques pourraient bientôt trancher ce nœud gordien, forçant peut-être l’artiste à choisir entre son anonymat et ses droits d’auteur.

La bataille juridique soulève une question plus profonde : l’art peut-il survivre à la révélation de son créateur ? Dans les rues de Bristol, les rumeurs vont bon train. Certains murmurent que Banksy prépare déjà son prochain coup d’éclat, transformant cette contrainte judiciaire en sa plus grande performance.

L’impact du secret

La valeur de l’anonymat

Masque ou message ? Dans le monde du street art, l’anonymat de Banksy n’est pas qu’une protection, c’est une œuvre en soi. Un galeriste parisien raconte qu’une exposition de Banksy sans signature a décuplé son succès, les visiteurs cherchant frénétiquement des indices de son passage comme des archéologues urbains.

Son absence devient présence, transformant chaque mur en possible toile du maître invisible. Les rumeurs sur son vrai nom alimentent une mystique qui fait grimper les enchères : une œuvre non signée s’est vendue récemment pour 1,5 million d’euros chez Christie’s. Le paradoxe Banksy prend tout son sens : plus il s’efface, plus sa valeur explose.

Cette danse du visible et de l’invisible inspire une nouvelle génération d’artistes qui comprennent que dans notre ère d’hyperexposition, le secret devient le luxe ultime.

L’influence sur le marché de l’art

Le marché de l’art n’avait jamais vu ça. Une œuvre s’autodétruit en pleine vente aux enchères, et sa valeur double instantanément. Le coup d’éclat de Banksy chez Sotheby’s révèle un paradoxe savoureux : plus l’artiste défie les codes du marché, plus sa cote s’envole.

Les chiffres donnent le vertige. Une simple sérigraphie comme “Girl with Balloon” atteint désormais les 2 millions d’euros. Les collectionneurs s’arrachent même les murs portant ses graffitis, transformant des façades anonymes en trésors convoités. Un phénomène qui amuse les galeristes : chaque provocation anti-système de Banksy devient un argument de vente.

Dans les salles des ventes, son nom fait trembler les commissaires-priseurs. Personne ne sait si la prochaine œuvre ne cache pas un mécanisme secret, prêt à transformer une vente classique en performance artistique.

Les traces numériques

Les photos supposées

Une silhouette floue sur un polaroid usé, un reflet dans une vitrine londonienne, une ombre projetée sur un mur de Bristol… Les clichés supposés de Banksy s’accumulent comme autant de pièces d’un puzzle incomplet. Steve Lazarides, son ancien photographe attitré, garde précieusement des centaines de photos prises entre 2001 et 2008, soigneusement cadrées pour ne jamais révéler le visage de l’artiste.

Un journaliste d’ITV News a déterré des images datant de 2003, montrant un homme masqué travaillant sur “Mild Mild West”. Le mystérieux graffeur y apparaît, casquette vissée sur la tête, visage dissimulé sous un t-shirt noir. Les dates de concert de Massive Attack se superposent étrangement avec l’apparition de nouvelles œuvres, alimentant les spéculations sur l’identité du fantôme des rues.

Les vidéos controversées

Une archive vidéo fait trembler la toile en novembre 2024. La BBC exhume un entretien datant de 2003 où une voix, attribuée à Banksy, murmure “C’est Robbie”. Un prénom qui enflamme les réseaux sociaux et relance toutes les spéculations.

Le podcast “The Banksy Story” dévoile ces quelques secondes d’or sonore, capturées lors de l’exposition “Turf War”. Les fans s’emparent de cette version inédite, cherchant la moindre inflexion révélatrice dans la voix de l’artiste. Exit through the gift shop prend un nouveau sens : la sortie de secours médiatique semble se refermer sur le mystérieux graffeur.

Un détail intrigue particulièrement les experts : la similitude troublante entre cette voix et celle de Neil Buchanan, l’ancien présentateur d’Art Attack. Thierry Guetta, lui-même sujet du documentaire de Banksy, garde un silence amusé face à ces nouvelles révélations.

Le véritable héritage

Au-delà de l’identité

Nous courons après un fantôme, mais le véritable génie de Banksy réside peut-être dans cette course même. Son anonymat transforme chaque nouvelle œuvre en événement planétaire, chaque tag en manifeste politique. Les murs deviennent ses porte-paroles, portant des messages universels qui transcendent son identité personnelle.

Une anecdote révélatrice : lors d’une vente aux enchères à New York, deux collectionneurs se sont disputés un pochoir non signé pendant des heures, persuadés d’y reconnaître sa patte. L’œuvre n’était pas de lui, mais qu’importe ? L’artiste invisible avait déjà changé notre façon de voir l’art urbain.

Dans les rues de Bristol comme sur les façades de Gaza, ses créations parlent d’humanité, de liberté, de résistance. Son masque devient un miroir où chacun projette ses propres rêves de rébellion artistique.

L’influence sur le street art contemporain

Les murs du monde murmurent désormais différemment. Une nouvelle génération d’artistes urbains transforme l’héritage de Banksy en laboratoire créatif. À Melbourne, un collectif détourne ses pochoirs en réalité augmentée. À Berlin, des street artists créent des œuvres éphémères qui s’autodétruisent, comme un clin d’œil au maître.

Le pochoir, signature de Banksy, devient un langage universel. Des favelas de Rio aux quartiers branchés de Tokyo, les artistes s’approprient sa technique tout en développant leur propre voix. Un phénomène que les critiques d’art baptisent “l’effet Banksy” : cette capacité à transformer chaque coin de rue en potentielle galerie engagée.

Dans les écoles d’art, son nom résonne comme un manifeste de liberté créative. Les étudiants n’imitent plus son style, ils réinventent ses codes, prouvant que son plus grand tour de force n’est pas de rester anonyme, mais d’avoir libéré l’art urbain de ses chaînes.

Face au monde : les apparitions publiques

Les rares interviews

Une voix grésillante sur une bande magnétique de 2003, quelques mots murmurés dans un documentaire : les interviews de Banksy se comptent sur les doigts d’une main. Chaque apparition médiatique devient un événement, minutieusement orchestré par l’artiste lui-même.

La BBC exhume en novembre 2024 un enregistrement où une voix, supposément celle de Banksy, révèle son prénom : “Robbie”. Les spécialistes s’enflamment, mais l’artiste reste muet. Cette danse du chat et de la souris avec les médias fait partie de sa signature.

Un journaliste de la NPR garde précieusement l’enregistrement d’une conversation datant de 2005, où Banksy philosophe sur l’art urbain. Sa voix est déformée, bien sûr. Les rares fois où il parle, c’est pour mieux disparaître.

Les performances masquées

Les rues de Londres retiennent leur souffle quand une silhouette encapuchonnée surgit dans la nuit. Vêtu d’une combinaison de travail, Banksy transforme ses apparitions en véritables performances artistiques. Un agent d’entretien qui dessine des rats masqués dans le métro, un peintre en bâtiment qui décore la façade d’un hôpital : chaque intervention devient un spectacle minutieusement chorégraphié.

Les vidéos de surveillance captent parfois ces moments furtifs. À Bristol, un technicien ajuste tranquillement son échelle pendant que “La fille au ballon” prend forme sur le mur. À Paris, un ouvrier en gilet fluorescent installe un panneau de chantier qui dissimule sa prochaine création. Cette maîtrise du camouflage urbain nous rappelle que dans le monde de Banksy, l’art naît souvent sous les apparences les plus banales.

Les témoins de ces performances racontent tous la même chose : une présence calme, méthodique, presque invisible. Un travail d’orfèvre dans l’anonymat le plus total.

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