Yayoi Kusama : parcours et œuvres majeures de l’artiste

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Amalle Dupuy

Fondatrice AMAL Gallery

Publié le 12 mai 2024

Yayoi Kusama, née en 1929 à Matsumoto, est une figure incontournable de l’art contemporain. Connue pour son style avant-gardiste, cette artiste japonaise a marqué l’univers artistique avec ses œuvres aux motifs de pois, sa passion pour la couleur orange et ses fameuses “infinity rooms”. Son parcours, jalonné d’expositions prestigieuses comme au Musée Guggenheim Bilbao ou à la Tate Modern, ainsi que sa collaboration avec Louis Vuitton, témoignent de son impact et de son influence sur le monde de l’art.

Biographie de Yayoi Kusama

Yayoi Kusama est issue d’une famille de marchands de la région de Matsumoto. Très tôt, elle développe une passion pour l’art et commence à dessiner des motifs inspirés de la nature. À l’âge de 28 ans, elle quitte le Japon pour s’installer à Seattle, puis à New York. Son travail artistique connaît alors une transformation majeure, l’artiste s’éloignant de ses productions précédentes pour adopter une approche plus avant-gardiste.

À New York, elle côtoie des figures de l’avant-garde artistique tels que Andy Warhol, Claes Oldenburg et Eva Hesse. Elle joue un rôle crucial dans le développement de mouvements tels que le pop art et le minimalisme. Ses œuvres, notamment caractérisées par l’utilisation répétée de motifs de pois, témoignent de ses obsessions et hallucinations, conséquences d’un trouble obsessionnel compulsif qui la hante depuis l’enfance.

Ces troubles l’ont finalement amenée, dans les années 1970, à choisir de vivre en hôpital psychiatrique, une décision qu’elle maintient à ce jour. Malgré cela, Yayoi Kusama continue de créer et d’exposer ses œuvres, affirmant sans cesse sa place parmi les artistes contemporains les plus influents de son temps.

Jeunesse et formation artistique

Née dans une famille conservatrice, Yayoi Kusama découvre très tôt son intérêt pour l’art. Encore adolescente, elle est contrainte de travailler dans une usine de parachutes durant la Seconde Guerre mondiale. Malgré l’opposition de sa famille, elle intègre l’école d’art de Kyōto où elle étudie la peinture traditionnelle japonaise, le nihonga.

C’est lors de cette formation que Yayoi Kusama commence à développer son style unique, s’inspirant à la fois de l’art traditionnel japonais et des courants artistiques occidentaux. Elle se distingue rapidement par sa capacité à intégrer des motifs répétitifs et des couleurs vibrantes dans ses œuvres.

Son parcours artistique prend une tournure radicale lorsqu’elle décide, à l’âge de 29 ans, de quitter son Japon natal pour rejoindre le tourbillon artistique de la scène new-yorkaise des années 60. Cette période de sa vie sera déterminante dans le développement de son style et de ses thèmes de prédilection.

Tout au long de sa jeunesse et de sa formation artistique, Yayoi Kusama a montré un courage et une détermination sans faille, bravant les conventions sociales et familiales pour poursuivre sa passion pour l’art.

Carrière à New York

Arrivée à New York en 1958, Yayoi Kusama se plonge rapidement dans la scène artistique locale. Elle expose pour la première fois une série de peintures à la Brata Gallery en 1959, où Donald Judd, futur figure de l’art minimal, achète une de ses toiles. Son travail fait écho aux mouvements de l’époque, comme le pop art et l’art minimal.

À partir de 1966, elle organise des performances et happenings dans des lieux emblématiques de la ville, comme le Museum of Modern Art ou la statue de la Liberté, défendant des causes telles que la liberté sexuelle et le droit des femmes.

En 1969, elle ouvre son premier magasin sur la VIe Avenue, offrant aux avant-gardistes de New York un refuge loin de la conformité. Ses vêtements audacieux, souvent agrémentés de ses motifs de pois emblématiques, sont un succès.

Au cours de ces années, elle développe également son style caractéristique, marqué par l’utilisation de motifs répétitifs et des explorations de l’infini, des thèmes qui deviendront emblématiques de son œuvre.

Retour au Japon et séjour en hôpital psychiatrique

Fatiguée, Yayoi Kusama revient au Japon en 1973. Cette période marque un tournant sombre dans sa vie. Elle est admise à sa demande dans l’hôpital psychiatrique de Seiwa à Tokyo en 1977, où elle continue, cependant, à créer et à exprimer son art. L’infini demeure son thème favori et elle considère l’art comme une forme de thérapie.

L’hôpital lui fournit un atelier à côté de sa chambre, lui permettant de travailler quotidiennement. Malgré sa situation, l’artiste ne s’arrête jamais. Elle s’implique dans divers champs artistiques, notamment les collages, les sculptures, les très grands formats, et plus récemment la peinture.

Le style de Yayoi Kusama : une obsession pour les pois

Pourquoi les pois sont-ils son motif préféré ?

Pour Yayoi Kusama, les pois sont bien plus qu’un simple motif esthétique. Ils symbolisent une part essentielle de son expérience de vie et de sa perception du monde. Son utilisation des pois est en fait inspirée par les hallucinations qu’elle a vécues lorsqu’elle était enfant. Elle se souvient d’une expérience particulière où elle se trouvait dans un champ de fleurs, et les fleurs se sont transformées en pois qui commençaient à l’englober.

Les pois ont également une forte connotation pour l’artiste en termes de représentation de l’infini et de l’obsession. Ils sont une façon pour elle de matérialiser ses pensées et ses sentiments, de donner forme à ce qui est intangible. Ils incarnent son concept de “self-obliteration”, un terme qu’elle a inventé pour décrire l’idée de la disparition de l’individualité et de la fusion avec l’univers.

Enfin, pour Kusama, les pois symbolisent la liberté. Dans une société où la conformité est souvent la norme, utiliser un motif aussi simple et répétitif est une façon de défier les conventions et d’exprimer sa propre individualité.

Comment ce motif est-il présent dans ses œuvres ?

Les pois, omniprésents dans l’œuvre de Yayoi Kusama, se déploient sur différents supports et dans différentes formes d’art. Dans ses peintures, ils prennent la forme de taches colorées qui se répètent à l’infini, créant une sensation de mouvement et de profondeur. Dans ses sculptures et installations, ils recouvrent des objets du quotidien, des figures humaines ou de gigantesques citrouilles, transformant l’ordinaire en extraordinaire. Les pois sont aussi au cœur de ses installations immersives, les Infinity Mirror Rooms, où ils se multiplient à l’infini dans des miroirs, créant un univers parallèle qui invite à la méditation. Enfin, les pois sont également présents dans ses performances et ses créations de mode, affirmant ainsi leur place centrale dans l’art de Kusama.

Les œuvres phares de Yayoi Kusama

Ses installations : Infinity Rooms

Les Infinity Rooms de Yayoi Kusama sont des installations immersives qui jouent sur les illusions d’optique et la répétition de motifs pour créer un sentiment d’espace infini. Chaque salle offre une expérience unique, alliant lumière, miroirs et objets qui semblent se multiplier à l’infini.

Parmi les plus célèbres, on trouve le “Infinity Mirrored Room – Filled with the Brilliance of Life”, l’une des plus grandes créations de Kusama, réalisée pour sa rétrospective à la Tate Modern en 2012. Cette salle est accompagnée de “Chandelier of Grief”, une installation qui donne l’illusion d’un univers sans fin de lustres en cristal en rotation.

En 1965, Kusama a créé la toute première Infinity Mirror Room, intitulée “Phalli’s Field”. Cette œuvre a ouvert la voie à une série d’installations à couper le souffle, modifiant la perception du spectateur de l’espace et du temps.

L’Infinity Mirror Room “Fireflies on the Water”, créée en 2000, est une autre installation notable de l’artiste. Cette pièce cubique, dans laquelle le spectateur entre par une seule porte qu’il est invité à refermer, est conservée au musée des Beaux-Arts de Nancy.

Ces œuvres, parmi d’autres, ont contribué à faire de Yayoi Kusama l’artiste féminine la plus vendue au monde ces dernières années.

Ses sculptures : citrouilles et fleurs

Les sculptures de Yayoi Kusama ne se limitent pas à l’utilisation de pois. Ses citrouilles et fleurs sont d’autres éléments omniprésents dans son travail. Les citrouilles, notamment, sont un motif récurrent dans son œuvre, faisant écho à son enfance dans la campagne japonaise. Ces sculptures, généralement recouvertes de pois, sont le reflet de son attachement à ces courges amicales. On retrouve notamment ses célèbres citrouilles sur l’île artistique de Naoshima.

Quant aux fleurs, elles sont également un motif cher à l’artiste. Ses sculptures florales, souvent monumentales, sont tout à la fois gaies et surréalistes. Elles se basent sur les spécimens présents dans ses premières peintures. Que ce soit en métal ou en d’autres matériaux, ces fleurs géantes captivent le regard et invitent à une réflexion sur la nature et sa représentation dans l’art.

Ses peintures et dessins

Yayoi Kusama est notamment reconnue pour sa série de peintures « Infinity Nets », initiée après son arrivée à New York en 1958. Ces œuvres abstraites, recouvertes de coups de pinceau répétés et incurvés, illustrent sa démarche d’art-thérapie, inspirée en partie par ses visions hallucinatoires.

Ses peintures se caractérisent par des motifs récurrents et des images hallucinogènes qui font allusion à des thèmes de profonde réflexion sur soi, du féminisme, de l’obsession, du sexe, de la création et de la destruction.

Ses dessins, quant à eux, ne sont pas en reste. Ils représentent souvent des motifs obsessionnels tels que des paysages de lignes et de points, démontrant la technicité et la précision de l’artiste pour un résultat toujours spectaculaire.

Expositions majeures de Yayoi Kusama

L’exposition à la Tate Modern

L’exposition de Yayoi Kusama à la Tate Modern a été un événement marquant dans le parcours de l’artiste. L’exposition s’est déroulée du 18 mai 2021 au 28 avril 2024 et a été spécifiquement marquée par la présentation de deux de ses “Infinity Mirror Rooms”. Il s’agit de pièces lumineuses entièrement tapissées de miroirs, offrant une expérience immersive qui joue avec l’illusion d’optique.

Ces installations, déroutantes et fascinantes, ont permis de transporter les visiteurs dans la vision unique de Kusama avec ses reflets infinis. L’exposition, initialement prévue pour se terminer en 2023, a été prolongée en raison de son succès et a attiré un nombre important de visiteurs, démontrant ainsi l’impact de l’artiste sur le public international.

Parmi les œuvres phares présentées, on retrouve “Infinity Mirrored Room – Filled with the Brilliance of Life” de 2011/2017, qui a été présentée par l’artiste elle-même, Ota Fine Arts et Victoria Miro en 2015. Cette salle emblématique reste l’une des plus grandes créations de Kusama, offrant aux visiteurs une expérience sensorielle unique et inoubliable.

L’exposition à Paris : Champs Elysées et Louis Vuitton

En 2024, la collaboration entre Yayoi Kusama et Louis Vuitton a pris une ampleur nouvelle avec une exposition audacieuse sur les Champs-Elysées à Paris. Deux boutiques de la célèbre marque de luxe ont été métamorphosées par l’artiste contemporaine japonaise.

La façade de Louis Vuitton, au 101 avenue des Champs-Élysées, a été réinventée pour célébrer l’événement. Les motifs emblématiques de Kusama ont apporté une explosion de couleurs et de formes sur la devanture du magasin, créant un contraste audacieux avec le paysage urbain environnant.

En parallèle, une installation monumentale a été dévoilée, captivant l’attention des passants et créant un véritable buzz sur les réseaux sociaux. Haut en couleur et parsemé des fameux pois de Kusama, ce personnage gigantesque semblait surveiller les allées et venues sur la plus belle avenue du monde.

Cet événement a non seulement marqué un point culminant dans la collaboration entre Kusama et Louis Vuitton, mais a également renforcé la présence de l’artiste dans l’espace public parisien.

Yayoi Kusama dans la culture populaire

Collaboration avec Louis Vuitton

La collaboration entre Yayoi Kusama et Louis Vuitton a débuté il y a une décennie et a été relancée en 2023 avec des collections inédites. La collaboration a englobé non seulement le prêt-à-porter féminin et masculin, mais aussi des accessoires, des malles et des parfums. Les collections ont été dévoilées en deux temps :

  • La première vague a été lancée le 1er janvier 2023 en Chine et au Japon, puis le 6 janvier dans le reste du monde.
  • La deuxième vague a été rendue disponible dans les magasins Louis Vuitton à partir du 31 mars 2023.

La collaboration a été marquée par l’incorporation des motifs colorés et graphiques typiques de Kusama, comme le noir et blanc. Elle a été révélée pour la première fois lors du défilé Louis Vuitton Cruise 2023. La collaboration a été saluée pour sa créativité et son audace, contribuant à donner une nouvelle dimension à la marque de luxe. Les pièces de la collaboration ont été très convoitées, illustrant la popularité et l’influence de Kusama dans le monde de la mode.

Influence sur l’art contemporain

L’influence de Yayoi Kusama sur l’art contemporain est indéniable. Son style unique, fusionnant pop art, pointillisme, et abstraction, a bouleversé les catégories traditionnelles. Ses explorations autour de l’infini et de la répétition ont profondément marqué l’histoire de l’art.

  • Son langage créatif, symbolisé par les pois, est utilisé non seulement dans le monde de l’art contemporain, mais aussi dans d’autres disciplines comme la mode, le design et la littérature.
  • Son impact est particulièrement visible dans les mouvements du minimalisme et du pop art.
  • Kusama a également influencé diverses disciplines artistiques, notamment l’art visuel, la mode, l’architecture et le design.
  • Sa collaboration avec des maisons de couture prestigieuses comme Louis Vuitton illustre sa volonté de partager ses pensées artistiques et sa philosophie avec le monde entier.
  • Kusama est une des artistes les plus reconnaissables et célèbres des 20e et 21e siècles, son œuvre est devenue un symbole de l’art contemporain.

Yayoi Kusama aujourd’hui : où voir ses œuvres ?

Musées et galeries exposant ses œuvres à Paris et ailleurs

Les œuvres de Yayoi Kusama sont exposées dans plusieurs musées et galeries à travers le monde. À Paris, le Centre Pompidou a présenté la première rétrospective française de l’artiste, mettant en lumière une diversité d’œuvres réalisées entre 1949 et 2001. En outre, Kusama a collaboré avec Louis Vuitton pour transformer deux de leurs boutiques parisiennes.

Au Japon, le musée Yayoi Kusama à Tokyo offre une immersion profonde dans l’œuvre de l’artiste. Inauguré en 2017, il expose ses créations protéiformes et avant-gardistes. De plus, plusieurs de ses œuvres sont exposées en plein-air, notamment la célèbre citrouille de Naoshima.

À l’international, on retrouve ses œuvres au Musée Guggenheim Bilbao et au Musée d’Art de Matsumoto. Elles sont également présentes dans des institutions renommées telles que le Museum of Modern Art à New York et l’Institut Inhotim au Brésil. Enfin, ses œuvres ont été exposées lors d’une grande exposition organisée par le M+ de Hongkong.

Vie personnelle de Yayoi Kusama : fortune, maladie et vie actuelle

Yayoi Kusama, née le 22 mars 1929, a connu une vie personnelle complexe et tumultueuse. Sa fortune est essentiellement le fruit de sa prolifique carrière artistique, qui lui a permis de s’imposer comme l’une des figures les plus influentes de l’art contemporain. Malgré son succès, elle a choisi de vivre dans un hôpital psychiatrique depuis les années 1970, suite à des épisodes de dépression et de tentatives de suicide. Aujourd’hui âgée de 95 ans, elle continue de créer et d’exposer ses œuvres, affirmant sans cesse sa place parmi les artistes contemporains les plus influents de son temps.

Littérature sur Yayoi Kusama : livres et biographies

L’artiste japonaise Yayoi Kusama a fait l’objet de plusieurs publications, permettant de mieux comprendre son parcours et son processus créatif. Parmi celles-ci, on trouve des biographies, des livres d’art et des essais critiques.

  • Un des ouvrages les plus connus sur Yayoi Kusama est “Infinity Net: The Autobiography of Yayoi Kusama”. Publié pour la première fois en 2002, il offre un récit de première main de la vie de l’artiste, de ses débuts au Japon à son ascension dans le monde de l’art contemporain.
  • D’autres livres, comme “Yayoi Kusama: Festival of Life” ou “Yayoi Kusama: Give Me Love”, présentent une sélection de ses œuvres les plus marquantes, accompagnées d’analyses approfondies.
  • Pour les jeunes lecteurs, le livre “Yayoi Kusama: From Here to Infinity” propose une introduction accessible à l’œuvre de l’artiste, avec des illustrations colorées inspirées de ses créations.
  • Enfin, plusieurs biographies ont été écrites sur Yayoi Kusama, comme “Yayoi Kusama: Inventing the Singular” de Midori Yamamura, qui explore en détail son influence et sa place dans l’histoire de l’art.

Ces différentes publications offrent une multitude de perspectives sur l’art de Yayoi Kusama, permettant aux lecteurs de plonger dans son univers unique.

“Manhattan Suicide Addict”

“Manhattan Suicide Addict”, premier roman de Yayoi Kusama, a été publié en 1978, lors de son retour au Japon. Le livre offre un aperçu du combat personnel de l’artiste contre ses troubles psychologiques et son addiction à la drogue. Plus qu’une autobiographie, il présente une vision crue et sans filtre de sa vie à Manhattan durant les années 60 et 70.

L’ouvrage plonge le lecteur dans les difficultés rencontrées par Kusama en tant qu’artiste émergente, stigmatisée à cause de sa race et de son genre. Évoquant ses tentatives de suicide, elle révèle ses désirs d’auto-destruction et sa dépendance aux drogues et aux somnifères. Le livre offre une perspective unique sur les luttes internes de l’artiste, et illustre à quel point ces épreuves ont influencé son travail.

La traduction française, arrivée près de trente ans après la première édition japonaise, permet de mesurer l’extrémité où se trouvait Kusama dans les années 1960. Les lecteurs y découvrent une Kusama scandaleuse, incorrecte, embarrassante, mais sacrément juste et nécessaire.

Autres publications notables

Yayoi Kusama est également une auteure prolifique, ayant à son actif de nombreux écrits qui complètent sa pratique artistique. Parmi ceux-ci, on trouve une grande variété de poésie et de romans qui reflètent sa vision unique du monde et sa philosophie personnelle.

  • Violet Obsession (1998), par exemple, est une collection de ses poèmes qui explorent ses obsessions récurrentes avec les motifs, la répétition et l’infini.
  • De même, son roman The Hustlers Grotto of Christopher Street (1983) offre une représentation sans concession de la scène artistique de New York dans les années 1960 et 1970.

Ces écrits, tout comme son art, sont marqués par ses luttes personnelles contre la maladie mentale et son engagement envers l’expression de soi sans compromis. Ils mettent en évidence sa capacité à transposer ses obsessions visuelles dans le domaine littéraire, renforçant ainsi la dimension multidisciplinaire de son travail.

Ces publications offrent une perspective précieuse sur la pensée de Kusama et sur les thèmes qui traversent son œuvre, tout en mettant en évidence son talent en tant qu’écrivaine.

Commentaires et critiques sur l’œuvre de Yayoi Kusama

Interprétations et analyses de ses œuvres d’art

L’œuvre de Yayoi Kusama a été largement analysée et interprétée par de nombreux critiques d’art. Sa fascination pour les motifs répétitifs, tels que les pois, est souvent reliée à ses expériences hallucinatoires durant son enfance. De plus, son utilisation audacieuse de la couleur et de l’espace dans ses créations la distingue dans le monde de l’art contemporain.

Ses œuvres sont le reflet de sa philosophie personnelle et de sa quête d’auto-oblitération, où l’identité de l’individu est dissoute dans l’infini. Un exemple marquant est ses Infinity Mirror Rooms, des installations immersives qui donnent l’impression d’un espace infini.

Son œuvre, qui transcende les frontières de l’art, s’étend de la peinture à la sculpture, en passant par les installations immersives et les performances. Chaque pièce raconte une histoire et exprime sa vision unique du monde, marquée par son imagination débordante et son obsession pour les motifs répétitifs.

Enfin, il est intéressant de noter que l’art de Kusama n’est pas seulement visuel. Ses œuvres ont aussi un aspect performatif, comme en témoignent ses affinités avec le mouvement de l’art corporel des années 1950 et 1960. Cette approche multidisciplinaire ajoute une dimension supplémentaire à son travail, lui permettant d’explorer de nouvelles formes d’expression artistique.

Réactions du public et de la critique

Les oeuvres de Yayoi Kusama ont suscité des réactions diverses tant du public que des critiques. Ses Infinity Mirrored Rooms, en particulier, ont fasciné le grand public, partagées en masse sur les réseaux sociaux. Elles présentent un univers d’éphémérité, de mouvement et d’impermanence qui captive tant dans le monde réel que virtuel.

Certaines de ses œuvres ont néanmoins suscité des réactions plus mitigées. À l’occasion de sa collaboration avec Louis Vuitton, une effigie robotique de l’artiste avait envahi l’espace public, suscitant parfois des réactions hostiles.

En termes de critiques, son art a été interprété de diverses manières. Si certains ont critiqué le mysticisme un peu halluciné de l’artiste, d’autres ont apprécié la contextualisation des évolutions et des récurrences formelles de son travail lors de l’exposition du Guggenheim.

Comment prononcer correctement “Yayoi Kusama” ?

Pour prononcer correctement “Yayoi Kusama”, il faut respecter les sonorités de la langue japonaise. En première approximation, on pourrait dire “Ya-yo-i Ku-sa-ma”. Voici un découpage phonétique plus précis :

  • “Yayoi” : ‘Ya’ comme dans ‘yard’, ‘yo’ comme dans ‘yoga’ et ‘i’ comme le ‘i’ de ‘igloo’.
  • “Kusama” : ‘Ku’ comme le ‘coo’ en anglais, ‘sa’ comme dans ‘sable’ et ‘ma’ comme dans ‘maman’.

Il est crucial de noter que chaque syllabe doit être prononcée distinctement sans accent particulier. Cela reflète le rythme de la langue japonaise qui est plutôt plat comparé au français.

Où vit actuellement yayoi kusama ?

Yayoi Kusama a choisi de vivre dans un hôpital psychiatrique depuis les années 1970. Cette décision, loin d’être une contrainte, est devenue pour elle un choix de vie. C’est là, dans son studio de Tokyo, adjacent à l’hôpital, qu’elle continue à créer et à donner vie à ses œuvres. Malgré ses problèmes de santé mentale, elle reste active dans le monde de l’art, produisant de nouvelles œuvres et participant à des expositions internationales.

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