Georges Braque, peintre et sculpteur français, est surtout connu pour son rôle de co-fondateur du mouvement artistique du cubisme avec Pablo Picasso. Né à Argenteuil en 1882, Braque a également réalisé des œuvres marquantes de paysages de l’Estaque. Dans sa longue carrière, Braque a su évoluer, passant du fauvisme au cubisme, tout en expérimentant différentes techniques comme le collage et la lithographie.

Le parcours artistique de Georges Braque

Né dans une famille de peintres en bâtiment, Braque a passé son enfance au Havre, où il a commencé son éducation artistique en tant qu’apprenti chez un peintre décorateur. Arrivé à Paris en 1900, il a rapidement intégré la Société des Amis des Arts et a commencé à exposer. Son art, dès les premières expositions, a suscité de l’intrigue.

Au début de sa carrière, Braque a été associé au fauvisme, influencé par des artistes comme Henri Matisse, André Derain et Othon Friesz. Cependant, son parcours artistique a pris un tournant décisif en 1907 lorsqu’il a rencontré Pablo Picasso, avec qui il a fondé le cubisme. Cette rencontre a profondément influencé son style et ses techniques, le menant à explorer les formes géométriques et à rompre avec les lois traditionnelles de la perspective.

Origines et premières influences

Georges Braque grandit dans une famille d’artisans, son père Charles Braque était peintre-décorateur, et lui a très tôt transmis son amour pour l’art. En 1893, à l’âge de 11 ans, Braque entre à l’école des beaux-arts. Il réalise son apprentissage de peintre-décorateur chez Roney, un ami et ancien employé de son père. Durant cette période, il est fortement imprégné par le goût de la matière et le sens du détail qui caractérisent l’artisanat.

Il s’installe à Paris en 1904, et s’installe dans son premier atelier rue d’Orsel. Ses premières influences artistiques sont Corot, Dufy et Friesz. L’année suivante, au Salon d’Automne de 1905, il découvre les œuvres de Matisse et Derain, qui le marquent profondément et orientent son travail vers le fauvisme.

Son attachement à la Normandie, où il a passé une grande partie de son enfance, a également joué un rôle dans sa palette et son goût pour la matière.

Transition vers le Fauvisme

Après l’exposition du Salon d’Automne en 1905, Braque est profondément marqué par le fauvisme. Il s’inspire des œuvres de Matisse et Derain, et son style s’oriente vers une utilisation audacieuse de la couleur et une simplification des formes. Pourtant, ce n’est qu’en 1906 qu’il se lance pleinement dans ce mouvement. L’influence de son ami Othon Friesz, également adepte du fauvisme, est particulièrement notable durant cette période. Ensemble, ils passent l’été à Anvers, où Braque réalise ses premières œuvres fauves. Cette transition vers le fauvisme marque un tournant décisif dans son parcours artistique, l’éloignant de l’académisme et lui permettant d’explorer de nouvelles possibilités expressives.

Rencontre avec Picasso et naissance du Cubisme

En 1907, Georges Braque visite l’atelier de Pablo Picasso et y découvre les premières ébauches des Demoiselles d’Avignon. Cette rencontre et l’exposition aux idées avant-gardistes de Picasso orientent l’artiste vers une nouvelle voie : le cubisme. Ensemble, ils développent ce mouvement artistique révolutionnaire, s’inspirant de l’art africain, des œuvres de Paul Cézanne et de leurs propres recherches formelles.

Leur étroite collaboration durant cette période est si intense qu’ils arrivent à un point où ils ne signent plus leurs œuvres, tant il est difficile de distinguer l’apport de l’un de celui de l’autre. Cette période de création commune s’achève avec le début de la première guerre mondiale en 1914.

L’influence de Georges Braque sur l’art moderne

Le rôle de Braque dans l’invention du Cubisme

Georges Braque a joué un rôle essentiel dans l’émergence du cubisme. C’est en 1908 qu’il commence à expérimenter cette nouvelle approche de la représentation du réel, caractérisée par la fragmentation des formes et l’abandon de la perspective traditionnelle. Les tableaux “Port en Normandie” et “Nature morte au compotier”, présentés au Salon des indépendants de 1909, sont parmi les premiers exemples de cette nouvelle tendance.

Braque a également contribué à l’évolution du cubisme à travers l’invention des papiers collés, technique qu’il a introduite en 1912. Cette méthode, qui consiste à intégrer des fragments de papier ou d’autres matériaux dans l’œuvre, a permis d’enrichir le vocabulaire visuel du cubisme et a influencé de nombreux artistes par la suite.

La collaboration intense entre Braque et Picasso durant cette période a abouti à une production artistique si homogène qu’il est parfois difficile de distinguer l’apport de l’un de celui de l’autre. Cependant, chacun a apporté ses propres innovations et sa sensibilité, et Braque a su imprimer sa marque dans l’histoire du cubisme.

Son impact sur les générations d’artistes suivantes

L’impact de Georges Braque sur les générations d’artistes suivantes est indéniable. Sa révolution artistique et ses contributions ont influencé et inspiré une myriade d’artistes, à commencer par ceux de l’avant-garde. Robert Delaunay et Fernand Léger sont parmi ceux qui ont puisé dans l’approche révolutionnaire de Braque.

L’artiste Nicolas de Staël est un autre exemple d’un peintre inspiré par Braque. Ce dernier a non seulement innové dans le domaine de l’art, mais a également jeté les bases pour les artistes de l’avenir. Il a été un précurseur en matière de forme, de texture et de composition, ouvrant la voie à de nouveaux mouvements artistiques.

Des artistes de l’avant-garde tels que Braque et Popova ont déconstruit et revisité l’espace et les surfaces physiques, préparant le terrain pour les générations suivantes. Ces dernières ont encore repoussé les limites de la peinture non figurative, comme les expressionnistes abstraits.

Les œuvres marquantes de Georges Braque

Ses premiers tableaux Fauves

Georges Braque a réalisé ses premiers tableaux fauves lors de son séjour à Anvers en 1906, en compagnie d’Émile-Othon Friesz. Cette période marque son éloignement de l’académisme, ouvrant la voie à des explorations expressives nouvelles.

En novembre 1906, il se rend à L’Estaque, petit port près de Marseille où il s’inspire de l’effet de la lumière et de l’atmosphère pour peindre ses premières œuvres dans ce style. C’est à L’Estaque que Braque a peint certains de ses tableaux fauves les plus emblématiques.

• 1906 est ainsi une année charnière dans le parcours artistique de Braque, symbolisant son passage définitif vers le fauvisme.

Ses œuvres Cubistes majeures

L’influence du cubisme dans l’œuvre de Georges Braque est indéniablement marquée par une série de travaux majeurs. Parmi ceux-ci, on compte “Violon et pipe LE QUOTIDIEN” (1913-1914) et “La Guitare : Statue d’épouvante” (1913). Ces œuvres, qui démontrent une exploration profonde du cubisme, montrent également l’innovation de Braque dans l’utilisation des formes géométriques et la fragmentation des objets.

Après sa récupération d’une blessure de guerre qui lui a temporairement ôté la vue, Braque produit des natures mortes remarquables comme “La Joueuse de mandoline” (1917). Cette œuvre, exposée au Musée de Lille, illustre la versatilité de l’artiste et sa capacité à innover malgré les défis personnels.

D’autres œuvres cubistes notables incluent “Maisons à l’Estaque”, une représentation de paysages sous forme de cubes, et “Bouteilles et poissons”, où Braque affine l’utilisation des formes géométriques. Ces deux œuvres démontrent la profondeur de sa pratique cubiste et sa contribution significative à ce mouvement artistique.

Ses collages innovants

Les collages de Braque ont marqué un tournant dans l’évolution du cubisme. En 1912, il introduit la technique du papier collé sur toile, en intégrant des fragments de papier ou d’autres matériaux dans l’œuvre. Il utilise par exemple du papier peint faux-bois acheté à Avignon pour son premier papier collé intitulé “Fruit Dish and Glass”. Cette technique a non seulement enrichi le vocabulaire visuel du cubisme, mais a également ouvert la voie à une nouvelle forme d’expression artistique.

Braque a également expérimenté avec les lettres au pochoir, ajoutant une dimension typographique à ses collages. Il a ainsi créé une dynamique entre texte et image, ajoutant une nouvelle dimension à ses œuvres.

Les collages de Braque ont été réalisés avec une extrême précision, chaque élément étant soigneusement choisi et placé pour créer une composition harmonieuse. Il s’agit d’un véritable travail d’orfèvre, où chaque détail compte. Ses collages sont à la fois une exploration de la matière et une réflexion sur la représentation de la réalité.

La relation entre Georges Braque et Picasso

Une amitié artistique profonde

L’amitié profonde entre Georges Braque et Pablo Picasso s’est épanouie dans la création artistique. Une relation si intense qu’ils étaient souvent dans le même atelier, s’influençant réciproquement.

Leur amitié a été décisive dans l’invention du cubisme. Ils travaillaient parfois tellement en symbiose que certaines de leurs œuvres n’étaient pas signées, tant il était difficile de distinguer l’apport de l’un de l’autre.

Cette relation artistique et personnelle s’est poursuivie jusqu’à l’interruption brutale due au service militaire de Braque en 1914. Malgré cette séparation, leur amitié et collaboration ont laissé une empreinte indélébile sur l’art du 20ème siècle.

Picasso et Braque ont révolutionné la représentation du monde, délaissant l’imitation traditionnelle pour une approche conceptuelle de la réalité.

La création conjointe du Cubisme

La création du cubisme est le fruit d’une collaboration intense entre Georges Braque et Pablo Picasso. Dès 1907, ces deux artistes travaillent ensemble, s’inspirant mutuellement et expérimentant avec les formes et les volumes. Leurs travaux sont si étroitement liés qu’il est parfois difficile de distinguer leur contribution individuelle.

L’influence de Paul Cézanne et des arts africains est également notable dans la genèse du cubisme. Ils représentent tous les objets sous forme géométrique, ce qui donne une vision multiple de la réalité. Leurs œuvres cubistes les plus emblématiques sont “Les Demoiselles d’Avignon” de Picasso et “Maisons à l’Estaque” de Braque.

Daniel-Henry Kahnweiler, un marchand d’art, joue un rôle important dans la diffusion des peintures cubistes de Picasso et Braque. Il organise d’ailleurs la première exposition de Braque en novembre 1908.

La vie personnelle de Georges Braque

Son enfance à Argenteuil

Georges Braque naît le 13 mai 1882 à Argenteuil, une ville qui a une forte influence sur son œuvre future. Fils et petit-fils de peintres décorateurs, il grandit en observant son père, également peintre amateur, réaliser des toiles impressionnistes. Il l’accompagne souvent lors de ses sorties dominicales pour peindre des paysages.

Enfant, Braque est immergé dans cet univers artistique familial. Il assiste régulièrement son père dans son travail, ce qui lui permet de se familiariser avec les techniques de la peinture dès son plus jeune âge. Cette influence précoce jouera un rôle déterminant dans sa décision de devenir peintre.

À l’âge de 8 ans, la famille Braque quitte Argenteuil pour Le Havre.

Sa vie durant les deux guerres mondiales

Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, Braque est mobilisé. Il rejoint un régiment d’infanterie et est promu lieutenant. Sa participation active au conflit est brutalement interrompue en 1915 lorsqu’il est gravement blessé. Il ne peut reprendre la peinture qu’en 1917.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Braque reste en France. Cette période sombre de l’histoire influence fortement son œuvre. Il se consacre à son art dans la solitude de son atelier, produisant des tableaux aux thèmes graves et austères. Les toiles telles que “Le Chaudron” et “La Table de cuisine” illustrent cette période.

L’art de Georges Braque : techniques et thèmes récurrents

L’utilisation innovante du collage dans son art

Braque a commencé à utiliser la technique du collage en 1912, une innovation majeure qui a marqué le cubisme. Il collait des matériaux variés, tels que des coupures de journaux et des papiers peints, directement sur ses toiles. Cette pratique lui a permis de repousser les limites de la représentation traditionnelle, en dissociant les formes et les couleurs.

Il a également introduit des éléments textuels dans ses œuvres, en peignant des lettres et des chiffres. Il cherchait ainsi à imiter différentes matières, comme le faux bois ou le faux marbre. Cette approche innovante a enrichi la texture de ses œuvres et apporté une nouvelle dimension à la peinture cubiste.

Exemple emblématique de cette pratique, l’œuvre “Femme à la guitare” (1913) illustre parfaitement son utilisation du collage. La surface peinte est enrichie par l’insertion de coupures de journaux, apportant une diversité de textures et de matériaux.

Georges Braque a ainsi transformé le collage en un outil artistique puissant, ouvrant la voie à de nouvelles formes d’expression.

Les oiseaux, un symbole récurrent dans ses œuvres

Les oiseaux apparaissent régulièrement dans l’œuvre de Georges Braque, devenant un élément symbolique récurrent. Présents dès 1929, ils deviennent un motif constant qu’il explorera jusqu’à sa mort en 1963. Braque ne peint jamais ces oiseaux de manière réaliste, préférant une simplicité qui donne un style épuré à ses travaux.

Il a notamment offert deux œuvres de sa série “Les Oiseaux” au musée du Louvre, qui ornent depuis 1953 le plafond de la salle Henri-II. Les oiseaux planant au plafond renforcent la vision d’une ouverture sur le ciel, évoquant les trompe-l’œil des grands artistes de la Renaissance.

Dans les œuvres ultérieures, on retrouve par exemple “Oiseaux dans le paulownia” (1957), où deux oiseaux volent au-dessus d’un arbre. Il a également conservé jusqu’à sa mort “L’Oiseau et son nid”, une œuvre mêlant huile et sable sur toile, considérée comme un autoportrait symbolique de l’artiste.

Georges Braque et la critique d’art

Réception de son travail à l’époque du Cubisme

Lorsque Georges Braque a commencé à explorer le cubisme, son travail a suscité des réactions mitigées parmi les critiques d’art et le public. Certains étaient déconcertés par sa rupture radicale avec les conventions artistiques traditionnelles, tandis que d’autres saluaient son audace et sa créativité. Sa collaboration avec Picasso a été particulièrement marquante, les deux artistes se nourrissant mutuellement pour développer ce nouveau style.

Une œuvre emblématique de cette époque est “Broc et violon”, qui a été saluée comme un chef-d’œuvre du cubisme. Notons également que le critique d’art Louis Vauxcelles a joué un rôle dans la reconnaissance du cubisme, notamment en commentant les toiles de Braque exposées à la galerie Kahnweiler en 1908. Il écrivit qu’il « réduit tout à des cubes », donnant ainsi son nom au mouvement.

Cependant, le cubisme ne se limitait pas à la réduction des formes à des volumes purs. Braque a aussi innové en introduisant des éléments de la vie quotidienne dans ses œuvres, comme des coupures de journaux ou des morceaux de papier peint, préfigurant le cubisme synthétique. Cette approche a été vue comme une révolution dans la représentation artistique, transformant des objets du quotidien en œuvres d’art.

Au fil du temps, le travail de Braque a gagné en reconnaissance et en influence, et il est aujourd’hui considéré comme l’un des pionniers du cubisme, ayant profondément marqué l’art du 20ème siècle.

Sa place dans l’histoire de l’art moderne selon les experts

Georges Braque occupe une place prépondérante dans l’histoire de l’art moderne. Pour de nombreux experts, il est indissociable du développement du cubisme, au même titre que Picasso. Ses œuvres, marquées par l’exploration de formes géométriques et la rupture avec les lois traditionnelles de la perspective, ont ouvert la voie à une nouvelle perception de l’espace pictural.

Braque a également innové avec l’invention de la technique du collage, enrichissant la texture de ses œuvres et conférant une nouvelle dimension à la peinture cubiste. Ce processus créatif a eu un impact significatif sur l’art moderne, affectant les pratiques de nombreux artistes par la suite.

La présence de Braque lors de l’Armory Show en 1913, une exposition majeure d’art moderne, est un témoignage de sa renommée internationale et de l’influence de son travail. De même, son engagement dans le mouvement Fauve, avant son passage au Cubisme, démontre sa capacité à embrasser et à influencer diverses tendances artistiques.

En résumé, Braque est une figure centrale de l’art moderne, reconnue pour son rôle déterminant dans l’évolution du Cubisme et pour ses innovations techniques, qui ont profondément influencé le paysage artistique du 20ème siècle.

Georges Braque dans la culture populaire

Le Collège Georges Braque, un hommage à l’artiste

Le Collège Georges Braque, situé en Seine-Saint-Denis, est un bel hommage à ce grand artiste français. Il porte son nom pour rappeler l’importance de l’art et de la culture dans l’éducation des jeunes générations. De plus, le logo du collège s’inspire d’une de ses œuvres, “Deux oiseaux sur fond bleu” (1963), une référence directe au thème des oiseaux, cher à l’artiste. Ce choix n’est pas anodin, il met en valeur le lien entre l’art et l’éducation, et souligne l’influence durable de Georges Braque sur la culture française. Le collège participe d’ailleurs régulièrement à des projets artistiques, comme le projet CHAMANE en collaboration avec la compagnie Corpus Fabrique, offrant l’opportunité aux élèves d’explorer de nouvelles formes d’expression artistique.

Ses œuvres dans les musées et expositions actuelles

Le travail de Braque est exposé dans de nombreux musées et galeries du monde entier, témoignant de son importance dans l’histoire de l’art. Parmi les institutions notables, on peut citer le Musée du Louvre, où deux tableaux de sa série des Oiseaux ornent le plafond de la salle Henri-II depuis 1953. Le Centre Pompidou a également rendu hommage à Braque avec une exposition présentant ses œuvres de manière chronologique.

À l’étranger, le Musée Guggenheim Bilbao en Espagne conserve des œuvres majeures de Braque mettant en évidence son rôle dans la création du cubisme et l’invention de la technique du collage. Des expositions temporaires sont également organisées, comme celle au musée PAB d’Alès mettant en valeur son œuvre graphique jusqu’en octobre 2023.

Par ailleurs, certaines de ses œuvres se trouvent en Italie, notamment à la Galleria Nazionale di Arte Moderna de Rome et dans la collection Peggy Guggenheim de Venise.

La mort de Georges Braque : fin d’une époque

Les circonstances de sa disparition

Georges Braque s’éteint le 31 août 1963. Les détails précis de sa disparition ne sont pas largement diffusés, mais l’âge et les problèmes de santé peuvent être à l’origine. L’artiste Giacometti réalise six dessins de Braque sur son lit de mort. Ces œuvres, ainsi que le texte de l’artiste suisse, mettent en lumière les derniers moments du peintre.

Il est à noter que Braque a travaillé jusqu’à la fin. Sa dernière grande peinture, encore sur le chevalet au jour de sa mort, évoque la Normandie, région où il travaillait chaque été depuis les années 1930.

L’héritage laissé par Georges Braque

Georges Braque a laissé derrière lui un héritage artistique considérable qui continue d’influencer l’art moderne et contemporain. Co-fondateur du cubisme, son travail a révolutionné la façon dont les artistes perçoivent et représentent le monde. En explorant des formes géométriques et en brisant les lois traditionnelles de la perspective, il a ouvert la voie à une nouvelle perception de l’espace pictural.

Braque a également innové en introduisant dans ses œuvres des éléments de la vie quotidienne, comme des coupures de journaux ou des morceaux de papier peint. Cette approche a été vue comme une révolution dans la représentation artistique, transformant des objets du quotidien en œuvres d’art.

Après sa mort, son influence a perduré à travers ses œuvres. Par exemple, sa veuve a fait don d’un important ensemble de tableaux et de sculptures aux musées nationaux français, contribuant ainsi à perpétuer son héritage.

Ses œuvres continuent d’être exposées dans les musées du monde entier, témoignant de sa renommée internationale et de l’impact durable de son travail. Des artistes tels que Alberto Giacometti ont rendu hommage à Braque, soulignant l’importance de son influence.

Au-delà de son impact sur l’art, Braque a également laissé une empreinte dans la culture populaire. Par exemple, son nom a été donné à un collège en Seine-Saint-Denis, mettant en valeur le lien entre l’art et l’éducation.